Un peu plus sur Marliens
Marliens
Village de mon Arrière Grand Père Claude, agriculteur, qui en fut Maire bienveillant, durant de nombreuses années et notamment durant la seconde guerre mondiale. Mon Grand Père, Gabriel Charpy en fut son secrétaire durant un temps. Ce dernier a consacré toute sa retraite, très active, comme historien de la région. Il en a écrit plusieurs livrets avec de très belles anciennes cartes postales dont il avait une collection formidable.
Un Article du Bien Public sur la Commune de Marliens
Les villages heureux sont comme les gens qui y demeurent : ils n'ont guère d'histoire. Et l'on parla peu, dans les gazettes, de Marliens jusqu' à ce 5 mai 1967 où ce paisible village de la plaine de Genlis fit la « une » des journaux de France. On venait de découvrir des traces tout à fait insolites, en plein champ, à 500 m de la départementale reliant Genlis à Longecourt. De Marliens à martiens, il n'y avait qu'une consonne à franchir...
En fait, c'est le 6 mai en fin de soirée qu'on prêta attention à ces traces, dissimulées jusque-là sous un véritable chaos de terre, comme bombardée. Une fois déblayé, le lieu révéla d'étranges empreintes qui allaient intriguer profondément tous les enquêteurs, avant que « l'incident » ne soit consigné très officiellement par la brigade de gendarmerie de Genlis. Le mystère ne fut jamais élucidé. Notre confrère, Jean Cerles, avait écrit à l'époque : Les enquêteurs sont perplexes car ils ne peuvent attribuer ces marques à aucun engin connu, terrestre ou aérien. Ce n'est pas non plus un projectile lâché par un avion, et les traces laissées sur le sol ne correspondent aucunement à celles qu'aurait pu faire un explosif quelconque. On se souvint alors que, trois ans auparavant, des traces semblables avaient été observées le long d'une ligne Rigney (Doubs)-Nevers, Jeumont (Nord) à Morestel (Isère), Montbéliard-Château-Chinon et Jettingen (Haut-Rhin) à La Châtre (Indre). Autant d'axes se croisant... à proximité de Marliens ! Concluez-en ce que bon vous semble...
En photos, documents originaux du procès-verbal de la brigade de gendarmerie de Genlis concernant les traces laissées par un OVNI.
Les mesures de l'empreinte, et le détail des trous en particulier, montrent incontestablement des marques d'une rare elaboration. Enfin, dans le cas de Marliens, un engin non identifiié avait bien été relevé par le radar militaire de creil, et l'étude du sol, sous les traces de l'OVNI, révèle la présence d'une poudre mauve. L'analyse ultérieure établira qu'il s'agit de cristaux de silice ayant subi un début de fusion à 1500°C minimum.
Des passionnés ont fait des recherches "sacrées sur ces traces et vous pouvez en lire tout le détail sur leur site en cliaquant sur l'image de ce paragraphe.
"Ramenés à une même échelle, Cuicuilco et le posé d'OVNI de Marliens, montrent que les plots s'inscrivent sur chacun des cercles-couronne.
La poursuite de la géométrie née des traces du posé d'OVNI et appliquée sur la pyramide-plate, donne bien le dessin de la coupe des diverses pyramides de Guizeh en harmonie -on l'a vu par ailleurs- avec la pyramide guizéhienne de Khent-Khawes."
Jusque là, le passé de « Marlyns », « Maillens » selon le cartulaire de Saint-Etienne en 1141, avait été plutôt paisible comme le rapporte avec talent l'historien du canton, Gabriel Charpy, dans l'ouvrage qu'il a consacré au village. Lors d'une visite des fonctionnaires de Louis XIV en 1664, on ne fait mention que de cinq laboureurs, pauvres de surcroît, imposés par quatre seigneurs ! Il faut dire que le triste Gallas et ses sbires sont passés par là peu avant et n'ont pas épargné la contrée. L'époque de la Révolution passe sans laisser trop de traces. La comtesse de Marliens est la première propriétaire d'un petit château construit sur l'emplacement d'une maison forte. Il appartiendra ensuite au baron de Jessé-Levas, puis à la famille Charpy-Sermonard au XXe siècle.
Jusque dans les années 1920, les paysans habitaient d'anciennes maisons de torchis, construites en charpentes de bois remplies d'argile pétrie avec de la paille hachée. La plupart de ces maisons étaient couvertes de chaume, un matériau qui céda sa place aux tuiles plates, fabriquées à Corcelles-lès-Cîteaux, en raison des risques d'incendie. Dans ces vieilles demeures, les bâtiments fonctionnels étaient accolés, comprenant le logement du paysan, l'écurie et la grange où l'on remisait machine et fourrage. A l'intérieur, tout était concentré dans la « salle commune» et plus précisément autour du poêle. C'était d'ailleurs la seule pièce chauffée en hiver. Dans cette pièce se tenait le lit du maître de céans, recouvert d'une paillasse bourrée de feuilles et d'un matelas d'herbe sèche. On trouvait également une ou deux petites chambres sombres, parfois sans fenêtre, où couchaient enfants et, le cas échéant, grands-parents. Le sol était souvent en terre battue mais les plus aisés des paysans avaient des pièces dallées... (D'après Gabriel Charpy).
Si, en 1860, la population compte encore 220 habitants, elle ne va cesser de régresser pour tomber à 80 âmes en 1968 ! On aurait pu croire alors Marliens voué à la disparition. C'eut été sans compter sur le développement de l'agglomération dijonnaise et ses besoins accrus en logements. A la fin des années 1970, « les Jonquilles », un premier lotissement de 44 lots va regonfler d'importance, les rangs de la population. Il sera suivi des lotissements du Village (8 pavillons), Saint- Eloi (15 pavillons aux alentours de 1985), Le Prinçon (4 pavillons). Dans le même temps, l'équipe municipale va entreprendre d'importants travaux, sans bourse délier et grâce au travail de bénévoles, en réalisant son terrain de football et un plateau multisports (1986).
Plus récemment, elle a transformé une maison du XIXe siècle en quatre logements locatifs et s'apprête à déménager la mairie dans l'ancien presbytère réhabilité. Une classe verrait ainsi le jour à la rentrée prochaine dans les actuels locaux de la maison commune. Ce sera le gros projet mené à bien cette année, mais on envisage également la création d'un nouveau lotissement d'une dizaine de pavillons, route d'Echigey. Et pendant ce temps, la Biètre, petite rivière qui prend sa source sous les frondaisons du château, continuera de couler avant d'aller se jeter dans la Saône du côté d'Esbarres...
Philippe CARAMANIAN